A Grenoble, stade Lesdiguières,
Grenoble bat Chambéry 30-15 (mi-temps 16-12).
Pluie continue, 3000 spectateurs environs
Grenoble : 2 essais Suarez 38e, Collectif 67e (NLDR : en fait Julien
Bramon), 1 transformation
Suarez 38e, 6 pénalités Suarez 22e, 28e, 32e, 50e, 78e, 82e.
Chambéry : 5 pénalités Frécaut 11e, 16e, 24e, 34e, 52e.
Cartons blancs (Chambéry) : Frécaut 40e, Blanc 41e, Chomette 66e.
Chambéry a du répondant.
L'ogre FCG n'a pas à se pavaner. Les Chambériens sans complexes, lui
en ont fait voir de toutes les couleurs, avant de s'incliner à la
longue, mais avec les honneurs dûs au rang de leurs hôtes.
A Lesdiguières, Chambéry allait-il subir le sort peu enviable des
Bressans ? A savoir la grosse tempête.
S'il y en avait dans les tribunes de l'antre iséroise pour le
penser, il leur a fallu très vite revoir leurs plans à la baisse.
Mieux, ce sont les Savoyards qui mettaient en branle le tableau
d'affichage.
A la faveur du pied de Frécaut. Et de la propension des Grenoblois à
se mettre à la faute. Propension qui allait perdurer et se traduire
par un chapelet de pénalités offert à l'ouvreur chambériens. Ce
dernier enquillant vaille que vaille. Tandis que la bande à
Corrihons s'entêtait elle aussi, mais c'était moins compréhensible
de sa part, à passer en force à chacun de ses temps forts.
Résultats des courses bien trop rares diront les trois-quarts
isérois mis au chômage technique.
Chambéry y allait également de ses expédients illégaux. Suarez
répondait donc presque du tac au tac à son homologue savoyard (9-12,
34e).
Reste qu'à ce "petit" jeu, le SOC ne cédait pas la moindre once de
terrain. Sur le pré et au score. Jusqu'à rendre bien pâle la bande à
Corrihons. Qui trouvait toutefois le chemin de l'enbut juste avant
la pause. Sur un nouvelle tentative d'enfoncement collectif. Mais
s'achevant celui-là, enfin sur une libération au large. Suarez
pouvait plonger goulûment dans l'intervalle et offrir un bon bol
d'oxygène aux siens (16-12, 38e). Bol qui virait à la soupière quand
pris en flagrant délit au cœur de la fournaise, Frécaut et Blanc se
voyaient proposer 20 minutes de repos (10 pour la pause
réglementaire et 10 de plus pour cartons blancs).
La fin du SOC ? Pas encore. En effet, à 13 contre 15, les Savoyards
trouvaient encore à se dresser sur la route d'avants grenoblois
insistant à tort et à travers (19-15, 52e).
Mais bon, les minutes s'égrainant, rythmées par leur lot
d'échauffourées, Chambéry souffrait de plus en plus dans sa chair.
Pour, une nouvelle fois en infériorité numérique (66e), céder sur un
énième coup de boutoir grenoblois (67e). Essai collectif et en force
d'Isérois qui parachevaient leur succès sans gloire grâce à deux
pénalités de Suarez.
Leur entêtement à jouer en force et au ras avait payé. Un gain de
trois points. Mais c'est tout.
Pour le reste, Grenoble reste sur sa faim. T.G.